Si Alain Michelot reste présent au domaine, sa fille Elodie a désormais en charge la production des vins. Elle a rejoint le domaine familial en 1996, suivi par son mari en 1998. Sans perdre la puissance qui a fait la réputation du domaine, les vins ont gagné en finesse et en élégance. S’ils se dégustent mieux jeunes, il faut leur laisser le temps de s’épanouir. Le domaine possède un bel éventail de premiers crus en Nuits-Saint-Georges et, depuis 2010, exploite une parcelle de Clos Vougeot.
Depuis 1991, date à laquelle il a repris le domaine familial, David Duband a parcouru bien du chemin. Il a débuté, comme les vignerons de sa génération, en produisant des vins denses et concentrés et souvent marqués par des notes boisées dominant le fruit. Petit à petit, il s’est éloigné de ce style pour aller vers des vins bien plus fins. A partir du millésime 2008, s’amorce un virage avec l’arrivée de vinifications en raisins non égrappés. Puis il a cherché ses réglages en termes de maturité des raisins au moment des vendanges. Aujourd’hui, ses vins précis et gracieux s’inscrivent au sommet de la production de la Côte d’Or. Ils répondent à ce que nous attendons d’un grand vin de Bourgogne : équilibrés, intenses mais harmonieux, lumineux et raffinés, avec un potentiel de garde construit avec l’élégance et pas seulement sur la puissance.
Une des adresses les plus sûres de toute la Bourgogne. Jean-Nicolas Méo est un viticulteur méticuleux et un adroit vinificateur, qui sait produire de grands Bourgognes lisses et suaves au premier abord, mais qui ont une étoffe et une profondeur de texture admirables, entre classicisme et modernité. Les parfums s’épanouissent avec quelques années de bouteille et le vin gagne encore en profondeur. Toutes ces qualités sont largement reconnues par le marché mondial ; les vins sont tous prévendus et il est impossible d’acheter au domaine.
C’est en 1830 que la famille GROS s’établit à Vosne Romanée.
Vaste propriété acquise par une famille allemande en 1982, Bertagna a été géré avec efficacité durant près de dix ans par Claire Forestier. Celle-ci a défini le style des vins, de facture moderne, aux robes sombres, aux fruités imposants et aux textures riches issues de raisins très mûrs. Son départ en 2006 a laissé des traces et les vins nous ont semblé moins flamboyants, voire décevants. Un changement d’équipe, avec à la tête Denis Rozat, devrait apporter une nouvelle impulsion au domaine.
Ce domaine est issu de la division des vignes de la famille Merme, la moitié revenant à Denise Taupenot et à ses enfants, l’autre à Henri Perrot-Minot et à son fils. Malgré le sérieux de la viticulture, la vinification n’avait jamais ici réellement rendu justice à une superbe palette de vignes comprenant, outre une parcelle sur Charmes-Chambertin, orgueil de la maison, d’excellents premiers crus et villages sur Chambolle, Morey, Gevrey et désormais Nuits-Saint-Georges. La nouvelle génération a repris les choses en main et produit des vins plus précis, mieux équilibrés et d’avantages susceptibles de convaincre les amateurs exigeants.
Il y a une cinquantaine d’années, le domaine André Bart ne possédait que six hectares de vignes. Sa surface a été notablement étendue avec l’apport par héritage d’une partie du célèbre domaine Clair-Daü. Arrivés à la propriété en 1982 ; les deux enfants, Martin et Odile, ont fondé un groupement agricole d’exploitation en commun (GAEC) en 1987, pour continuer l’exploitation, avec des vins de style classique. Toujours de bonne facture, ces vins ont depuis quelques années gagnés en régularité et en franchise d’expression. Les prix sont restés raisonnables et le domaine est très vite dévalisé.